Vidéos | Rugby (Coupe du Monde) : Pourquoi des "hakas" seront aussi exécutés à Bordeaux ? 

9 septembre 2023 à 21h47 par Jerome M.

Crédit image: capture d'écran TF1
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Après le haka de la Nouvelle-Zélande vendredi soir face à la France, différentes danses traditionnelles et guerrières seront exécutées dans cette Coupe du Monde. À Bordeaux, les équipes des Fidji et des Samoa s'en chargeront ! 

Moments forts et marquants avant le coup d'envoi de chaque match, les hakas donnent le ton ! Cette danse guerrière est bien souvent associée aux All-Blacks mais, en Nouvelle-Zélande, elle est aussi exécutée au basket, au softball ou encore au hockey-sur-glace. Si le Ka Mate reste le plus connu, celui pratiqué par les rugbymen néo-zélandais vendredi soir contre la France était le Kapa o pango. Insuffisant cela dit pour battre la France !


Images impressionnantes attendues à Bordeaux

Cette tradition d'avant match, qui impressionne bien souvent l'adversaire et motive l'équipe, est dansée dans de nombreuses îles du Pacifique dont les Fidji. La sélection, dont le camp de base est à Libourne, s'attardera à la chose ce dimanche au Matmut Atlantique avant le coup d'envoi de son match face au Pays de Galles mais aussi le 30 septembre face à la Géorgie, à Bordeaux également. 

Tout comme celle des Blacks, la chorégraphie fidjienne est aussi très impressionnante. Il est ici question d'un cibi (et non d'un haka). « Ton navire gît au fond, mais ne crois pas que j’ai coulé moi aussi ta défense attend juste, que je l’attaque pour s’écrouler » chanteront notamment les anciens joueurs de l'Union Bordeaux-Bègles Semi Radradra et Peni Ravai ce dimanche soir à Bordeaux, sous les yeux du prince William. 

 

 

 

 

 

Samedi prochain, toujours au Matmut Atlantique, l'équipe des Samoa de rugby à XV des ex unionistes Ulupano Seuteni et Ben Lam feront à leur tour leur hymne de guerre en vue de leur duel face au Chili. Contrairement au haka ou au cibi, le siva tau est bien plus récent. C'est dans les années 80 que la formation décide d'adopter la tradition avec l'idée de faire parler et rayonner encore un peu plus ce petit pays, mondialement connu pour le rugby. « Allons à la guerre ! Bats-toi à fond !  Il faut tout donner ! Guerriers des Samoa, Que votre mission réussisse »  clament les Manu Samoa !

Les téléphones seront, à n'en pas douter, de sortie au nouveau stade de Bordeaux pour capturer ces instants uniques ! 

 

 

 

 

 

Si elle ne dispute pas de match à Bordeaux, l'équipe des Tonga a aussi sa tradition d'avant coup de sifflet ! Le sipi tau est dansé tel le kailao, une danse de guerre importée des Tonga depuis les îles voisines Wallis et Futuna. Ici aussi, les paroles, écrites au milieu des années 90, parlent d'elles-mêmes ! « Tonga ! Je vais parler au monde entier. L’aigle de mer est mort de faim. Que l’étranger et le visiteur soient avertis. Aujourd’hui, partout, je suis le démolisseur d’âmes. Des demis jusqu’aux arrières, je ne suis plus un être humain. Je faucherai les mauls et les en-avants. Et croquerai tous les cœurs féroces que vous connaissez ». Adam Coleman et Ben Tameifuna de l'UBB ainsi que Sonatane Takulu, demi de mêlée du SU Agen, auront l'occasion d'exécuter leur version du haka contre l'Afrique du Sud, l’Écosse ou la Roumanie et l'Irlande qui se sont affrontées ce samedi après-midi à Bordeaux

 

 

 



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